Prématurés, une amélioration du savoir-faire
L’étude Epipage 2 a été menée dans 25 régions françaises. Son objectif était de mieux connaître l’avenir des enfants prématurés relativement aux évolutions survenues au court des quinze dernières années. De 28 mars 2011 au 31 décembre 2011, environ 7 000 enfants prématurés ont été suivi dans le cadre de cette étude.
Les nourrissons ont été classés en trois groupes : extrêmement prématurés pour ceux nés avant la fin du 6ème mois de grossesse, grands prématurés pour ceux ayant vu le jour avant la fin du 7ème mois et finalement, modérément prématurés pour ceux nés au début du 8ème mois.
Les résultats, publiés dans «Jama Pediatrics», ont été comparés à ceux de l’étude Epipage 1, menée en 1997 dans 9 régions. La conclusion majeure de cette étude est l’avenir des bébés nés prématurément s’éclaircit. En effet, la survie de ces nouveau-nés s’est améliorée de manière très significative, et cela ne s’est pas fait aux dépens d’une augmentation des pathologies néonatales.
Chaque semaine supplémentaire passée dans le ventre de la mère compte.
Les chances du bébé augmentent très nettement quand l’accouchement a lieu après la 25ème semaine d’absence de règles (aménorrhée). De plus, chaque semaine supplémentaire passée dans le ventre de la mère améliore la survie. En effet, 31 % des bébés nés après 24 semaines survivent, 59 % à 25 semaine, 75 % à 26 semaines, 94 % au-delà de 27 semaines et 99 % après 32 semaines.
Le taux d’enfants sortis de l’hôpital sans avoir développé une pathologie grave monte lui aussi très vite, passant de 12 % des prématurés extrêmes (nés à 24 semaines d’aménorrhée), à 97 % chez ceux nés à 32 ou 34 semaines.
Ces améliorations sont imputables à plusieurs facteurs. Premièrement, la proportion d’enfants nés dans une maternité capables de les accueillir dans les meilleures conditions a augmenté. Deuxièmement, au-delà des nouvelles techniques le savoir-faire des soignants tels que les auxiliaires puériculture s’est amélioré.
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