Une récente étude, menée dans 164 pays, montre que la généralisation de l’allaitement est bon pour les bébés et pour les mamans !
Selon cette étude, l’allaitement exclusif jusqu’à l’âge de six mois est un enjeu de santé publique. En effet, un allaitement prolongé pourrait sauver la vie de plus de 800.000 bébés chaque année tout en faisant économiser des milliards de dollars aux systèmes de santé à l’échelle planétaire grâce à son rôle de protection contre certaines maladies infantiles.
Aujourd’hui, un enfant sur cinq est allaité jusqu’à ses douze mois dans les pays riches contre un enfant sur trois dans les pays à revenus faibles ou moyens.
Ainsi, des millions d’enfants qui ne bénéficient pas pleinement des bienfaits du lait maternel.
Plus de 800.000 vies épargnées
Le lait maternel couvre tous les besoins alimentaires du bébé pendant les six premiers mois de sa vie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande ainsi un allaitement maternel exclusif jusqu’à l’âge de six mois et un allaitement partiel jusqu’à deux ans.
Selon l’OMS, moins de 40% des bébés dans le monde en bénéficient aujourd’hui alors que l’allaitement est réputé pour avoir des effets bénéfiques à la fois sur la santé du nourrisson et sur celle de la mère.
L’allaitement de longue durée « pourrait épargner plus de 800.000 vies d’enfants chaque année dans le monde, soit l’équivalent de 13% de l’ensemble des décès d’enfants de moins de deux ans« , selon les auteurs de l’étude. Il pourrait en outre prévenir chaque année le décès de 20.000 mères consécutif à un cancer du sein.
Toujours selon cette étude, contrairement à une « idée faussement et largement répandue« , les bénéfices de l’allaitement ne concernent pas seulement les pays pauvres. Leurs travaux « démontrent clairement que l’allaitement sauve des vies et permet de faire des économies dans tous les pays, les riches comme les pauvres« . Il est donc nécessaire de s’attaquer au problème à l’échelle mondiale.
« Dans les pays riches, l’allaitement réduit de plus d’un tiers la mort subite du nourrisson. Dans les pays pauvres ou aux revenus moyens, environ la moitié des épidémies de diarrhée et un tiers des infections respiratoires pourraient être évités grâce à l’allaitement« .
L’allaitement longue durée contribuerait également à diminuer les risques d’obésité et de diabète chez l’enfant. Pour les mères, il réduirait les risques de cancer du sein et des ovaires.
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