Le 22 juin est la journée nationale du don d’organes. Le but principal de cet événement est de convaincre chacun d’affirmer son choix sur cette question.
A ce jour, plus de 20 000 personnes en France sont dans l’attente d’une greffe. L’agence de biomédecine profite de cette journée de sensibilisation pour lancer un appel afin de trouver de nouveaux donneurs. Si en 2014, 54.649 personnes vivaient avec un greffon fonctionnel, 20.331 personnes étaient encore en attente d’une greffe d’organe et seulement 5.400 personnes ont pu être greffées l’an passé.
A ce jour, la loi oblige l’équipe médicale à consulter les familles avant un prélèvement d’organes et ce, même si le défunt est porteur de la carte nationale de donneur car celle-ci n’a aucune valeur juridique. Ainsi, si 79% des français se disent favorables au don d’organes, un prélèvement sur trois est refusé par les familles.
C’est pour cela que l’agence de biomédecine, qui encadre le don d’organe, rappelle qu’il est important des dialoguer avec ses proches. Lors du décès, ces derniers sont souvent en situation de choc, ne sont pas au courant de la volonté du défunt de donner ses organes et, dans 40% des cas par précaution, refusent le prélèvement.
Toutefois, ce procédé de consultation de la famille va changer en 2017. Les procédures seront simplifiées avec le nouvel amendement de la loi Touraine. En sachant que ne pas s’inscrire sur le registre des refus du don d’organes, c’est accepter de les donner, avec cet amendement le corps médical se devra uniquement d’informer les proches du défunt de la nature et de la finalité du prélèvement. Ils ne seront donc plus consultés pour un accord. Les organes seront prélevés après consultation du médecin.
Ce changement intervient aujourd’hui car les refus sont nombreux et les prélèvements d’organes sont possibles que dans des situations très spécifiques. Chaque possibilité est donc très précieuse.
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