A l’occasion de la 15e Journée du sommeil, l’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) a étudié les liens étroits entre risque d’obésité et manque de sommeil. Cette étude annuelle, réalisée auprès de 50.000 internautes, démontre que dormir peu favoriserait le surpoids.
En effet, le manque de sommeil aurait un impact direct sur notre poids. Les personnes faisant de petites nuits sont plus sujets que les autres au surpoids, voire même à l’obésité.
Comportement alimentaire et métabolisme perturbés
Pour expliquer ce phénomène, l’INSV a mis en avant les habitudes des mauvais dormeurs. Ils auraient plus tendance à grignoter en dehors des repas, notamment des aliments sucrés. En effet, avec la fatigue, le cerveau est plus attiré par les glucides, connus pour être énergétiques.
Toutefois, le grignotage n’est pas le seul responsable de la prise de poids provoquée par la fatigue. En ne respectant pas son sommeil, le comportement alimentaire ainsi que le métabolisme sont perturbés. En somme, nous sommes poussés à manger plus et mal, et l’organisme est moins capable de métaboliser les graisses, qu’il va donc davantage stocker.
Par ailleurs, les risques d’obésité sont plus élevés chez les petits dormeurs. Chez les hommes, ils s’élèvent à 50% chez les hommes et chez les femmes à 34% chez les femmes. Pourtant, près d’un tiers des Français dorment moins de six heures par nuit, et 20 % de la population française souffre d’insomnie. Or, il faut dormir au minimum sept heures par nuit et, si besoin, faire une sieste.
«La relation entre le sommeil et la nutrition est à double sens»
Si on s’alimente bien, le sommeil est de meilleure qualité. Et si l’on dort mieux, on a moins tendance à consommer des aliments faisant prendre du poids. De plus, le manque de sommeil a aussi tendance à augmenter les risques d’hypertension et de diabète.
Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour optimiser votre vigilance et favoriser votre sommeil !
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